A Mixed Methods Study of the Sexual Health Needs of New England Transmen Who Have Sex with Nontransgender Men

Un article récent (novembre 2010) paru dans « AIDS Patient Care and STDs » (vol. 24, nr. 8, p. 501-513) sur une étude qualitative sur la santé sexuelle des hommes trans et des pistes de réflexions « pour promouvoir la santé sexuelle et développer des interventions ciblées de prévention du VIH » (Sari L. Reisner, Brandon Perkovich, and Matthew J. Mimiaga).

Abstract

Français :

La santé sexuelle des hommes trans – individus nés ou assignés femmes à la naissance et qui s’identifient comme hommes – reste sous-étudiée. Etant donnée l’augmentation des taux d’infection par le VIH et les infections sexuellement transmissibles (IST) chez les hommes gay et bisexuels aux Etats-Unis, comprendre les pratiques sexuelles des hommes trans qui ont des relations avec des hommes (THSH) est particulièrement important pour promouvoir la santé sexuelle et développer des interventions ciblées de prévention du VIH.

Les données présentées dans cet article sont issues d’une enquête qualitative auprès de 16 hommes trans ayant déclaré avoir des rapports sexuels avec des hommes cisgenres. Ces personnes ont été interviewées entre mai et septembre 2009 et ont également répondu à un bref questionnaire. L’échantillon a été composé en visant une diversité de profils. L’inclusion a cessé lorsque des réponses redondantes sont apparues dans les entretiens. Les participants (d’une moyenne d’âge de 32,5 années, à 87% blancs, et se définissant à 75% comme « queer ») se percevaient eux-mêmes comme ayant un risque moyen d’acquisition du  VIH et des IST, bien que 43,8% ont signalé des rapports non-protégés avec des hommes cisgenres au statut sérologique inconnu dans les 12 derniers mois. La majorité (62,5%) avait utilisé Internet pour rencontrer leurs partenaires sexuels et « mettre le grappin », de façon anonyme, sur un homme cisgenre comme partenaire sexuel dans l’année précédente. 37,5% des participants rapportent avoir eu une IST au cours de leur vie ; 25% 25% n’avait pas fait de test de dépistage VIH au cours des 2 années précédentes ; 31,1% n’avait pas reçu de soins gynécologiques (y compris de dépistage des IST) dans les 12 mois précédents.

De manière générale, pour cette population, il apparaît important de penser et de mettre en œuvre des dispositifs de prévention du VIH et des IST qui :

– Intègrent l’information sur la santé sexuelle, faites par et pour les hommes trans, dans tous les services de soin,
– S’appuient sur une mobilisation communautaire/des pairs,
– Prennent en compte les différentes dimensions de la santé psychique (comme la dépression ou l’anxiété),
– Utilisent internet pour la diffusion d’informations pour les hommes trans et leurs partenaires sexuels,
– Incluent la formation du personnel soignant.

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English :

The sexual health of transmen—individuals born or assigned female at birth and who identify as male—remains understudied. Given the increasing rates of HIV and sexually transmitted diseases (STDs) among gay and bisexual men in the United States, understanding the sexual practices of transmen who have sex with men (TMSM) may be particularly important to promote sexual health or develop focused HIV prevention inter- ventions. Between May and September 2009, 16 transmen who reported sexual behavior with nontransgender men completed a qualitative interview and a brief interviewer-administered survey. Interviews were conducted until redundancy in responses was achieved. Participants (mean age, 32.5, standard deviation [SD] 1⁄4 11.1; 87.5% white; 75.0% ‘‘queer’’) perceived themselves at moderately high risk for HIV and STDs, although 43.8% reported unprotected sex with an unknown HIV serostatus nontransgender male partner in the past 12 months. The majority (62.5%) had used the Internet to meet sexual partners and ‘‘hook-up’’ with an anonymous non- transgender male sex partner in the past year. A lifetime STD history was reported by 37.5%; 25.0% had not been tested for HIV in the prior 2 years; 31.1% had not received gynecological care (including STD screening) in the prior 12 months. Integrating sexual health information ‘‘by and for’’ transgender men into other healthcare services, involving peer support, addressing mood and psychological wellbeing such as depression and anxiety, Internet-delivered information for transmen and their sexual partners, and training for health care providers were seen as important aspects of HIV and STD prevention intervention design and delivery for this population. ‘‘Embodied scripting’’ is proposed as a theoretical framework to understand sexual health among transgender populations and examining transgender sexual health from a life course perspective is suggested.

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