L’automne est une période chargée pour l’agenda trans, notamment en raison de la campagne STP et du T-DOR. À cette occasion, voici donc un éclairage sur la situation au Québec, avec la publication aujourd’hui du Plan de revendication trans réalisé par les membres du Comité trans du Conseil québécois LGBT.
La plan de revendications trans québecois est le fruit d’une démarche entreprise en mai 2011 à la suite du dépôt du Plan d’action gouvernemental de lutte contre l’homophobie.
Plan-Action-gouvernemental-de-lutte contre-homophobie-du-Quebec-2011–2016.pdf
En effet, bien que « les membres de communautés trans québécoise se soient réjouies de voir plusieurs mesures concernant les personnes transsexuelles et transgenres y être intégrées, les membres du comité [du CQGL] estiment que le gouvernement doit faire davantage afin de leur assurer la pleine égalité juridique et une plus grande inclusion sociale ».
Ainsi, les groupes ont pu travailler sur une base de revendications qui viendraient compléter les actions déjà inscrites dans le Plan d’action gouvernemental de lutte contre l’homophobie 2011 – 2016.
Ce document a été réalisé par les membres du Comité trans du Conseil québécois LGBT (CQGL).
Voici par ailleurs les revendications concernant la santé.
Santé et services sociaux
4.1. Adapter les soins de santé et de services sociaux aux protocoles du Standards of Care, développé par la WPATH (World Professional Association for Transgender Health).
4.2. Former le personnel du réseau de la santé aux réalités des personnes transsexuelles et tr ansgenres et adapter un code de conduite respectueux envers elles.
4.3. S’assurer que les personnes transsexuelles et transgenres aient un accès défrayé par la RAMQ à tous les soins de santé nécessaires à leur transition, incluant les frais d’évaluation et de suivi psychologique obligatoire.
4.4. S’assurer que les soins spécialisés destinés aux personnes transsexuelles et transgenres puissent être dispensés dans toutes les régions du Québec.
4.5. Développer un système de formation continue des médecins, psychologues, infirmières et autres personnels de la santé pour offrir des soins adéquats aux personnes transsexuelles et transgenres.
4.6. S’assurer que l’identité de genre ne soit pas une raison de refus pour offrir des soins de santé généraux n’ayant aucun lien avec la transsexualité ou le transgenrisme.
4.7. Financer la réalisation d’études approfondies sur les effets de l’hormonothérapie sur les personnes transsexuelles.
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Plan-de-revendication-trans-Quebec-2012.pdf
Version: Avril 2012